Réagir peut tout changer

Chacun est concerné ou doit se sentir concerné.

Où que vous vous trouviez, au bureau, à domicile, dans les transports en commun, à l’école, des femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles.

Ces violences, intolérables, sont interdites et punies par la loi.

Que vous soyez témoin d’une situation de violences ou qu’une femme victime vous révèle subir ou avoir subi des violences, vous pouvez l’aider par des actes simples et concrets.

Vous pouvez vous sentir mal à l’aise ou dépassé, ne pas comprendre ses choix. Ce sentiment est normal. C’est pourquoi il est normal de se faire conseillé ou accompagné par les associations d’aide aux victimes.

Comment agir si je suis témoin ?

Si vous êtes témoin d’une situation qui vous paraît être violente pour une femme, vous devez réagir.  

Pour cela, vous n’êtes pas obligé de vous mettre en danger.
Contactez les associations d’aide aux victimes qui sont aussi à l’écoute des témoins de violence. Il sont là pour répondre à vos questions et vous accompagner.
Trouver une association d’aide aux victimes à proximité

Une victime se confie à moi, que dois-je faire ?

Ecoutez-la, croyez la, ne la jugez pas et respectez ses choix.

Nos conseils :

  • Mettez en avant le courage dont elle fait preuve pour trouver la force d’en parler
  • Confortez-là dans sa démarche en lui confirmant qu’aucune attitude de sa part ne justifie une quelconque violence
  • Faîtes la mettre des mots sur ce qu’elle vit ou a vécu, en lui faisant prendre conscience que ce n’est pas normal et que cette violence est punie par la loi.
  • Ne mettez jamais en cause le récit de la victime. Elle doit se sentir crue et soutenue.

Des exemples de phrases que vous pouvez dire :

  • « La loi interdit et punit les violences »
  • « L’agresseur est le seul responsable »
  • « Vous n’y êtes pour rien »
  • « Je peux vous accompagner vers les forces de sécurité… »
  • « Je peux rédiger pour vous un témoignage dans lequel je décrirai ce vous m’avez relaté »
  • « Vous pouvez être aidée »

Que puis-je faire concrètement ?

Respectez le choix de la victime, tout doit être fait avec son accord. Faites connaitre à la victime l’existence d’associations spécialisées : Trouver une association d’aide aux victimes à proximité .

Dans le cas où la patiente souhaite déposer une plainte, vous pouvez:

  • Lui proposer de l’accompagner au commissariat
  • Lui proposer de l’accompagner à la Maison des Femmes de son secteur
  • Lui proposer de contacter la police via la plateforme dédié : plateforme de signalement de violence

Dans le cas où la patiente n’est pas prête à déposer une plainte, vous pouvez:

  • Lui proposer de rédiger un témoignage contenant ce qu’elle vous a relaté. Ce témoignage peut ne pas être utilisé dans l’immédiat. Une victime a souvent besoin de temps pour prendre cette décision. Le témoignage que vous aurez conservé (et dont vous lui aurez proposé une copie) pourra être utilisé en temps utile. Rédiger ce témoignage au moment de la déclaration des faits permet de minimiser les erreurs d’interprétation ou oublis.
  • Lui proposer d’appeler le 3919
  • Lui donner les coordonnées des aides médicales et psychologiques (Aide médicale ou psychologique) ou des aides juridiques (Aide juridique)